Comme son nom l’indique, cette approche consiste à « marcher et parler »
« Si tu n’arrives pas à penser, marche. Si tu penses trop, marche. Si tu penses mal, marche encore. » – Jean Giono
Cette thérapie vient des État Unis, grâce au psychologue américain Clay Cockrell qui la suggéra à ses patients surmenés. Il a pris conscience qu’en marchant avec son patient dans un parc, que celui-ci arrivait à se livrer plus ouvertement, de manière plus concentrée et énergique.
Elle consiste pour le psychologue à mener l‘entretien à l’extérieur, si possible dans un cadre ressourçant, la région Normande nous offre de grandes possibilités: au bord de mer, dans les parcs ou encore en forêt et sur les voies vertes … Il s’agit d’un accompagnement professionnel par un psychologue qualifié, associant l’écoute active, la marche et la nature.
La mise en mouvement favorise l’émergence de la pensée et de la parole, permet de lutter contre les ruminations, les idées obsessionnelles et les monologues stériles excessifs en séance. En effet, elle aborde les demandes du patient en le mettant en action, en agissant d’abord physiquement, il n’est plus figé, il marche et entreprend.
Le déplacement physique traduit symboliquement la volonté d’atteindre un lieu, un but. Il stimule la zone réflexe de la mise en pratique de nos idées.
Les scientifiques ont étudié et prouvé que le mouvement de la marche apporte une meilleur oxygénation du cerveau et stimule nos fonctions cérébrales.
Qu’est-ce que la thérapie par la marche et la parole ?
Au lieu de la séance dans un cabinet traditionnel, nous nous rencontrons à l’extérieur et marchons.
Pour qui ?
Voici, une liste non-exhaustive des personnes concernées :
- Stress, anxiété, dépression, burn-out, difficultés professionnelles ou relationnelles …
- Sentiment de stagnation ou de tourner en rond
- Besoin de s’accorder un temps hors de son quotidien
- Besoin d’être en contact avec la nature, de s’aérer l’esprit, de se ressourcer
Qu’en est-il du mauvais temps ?
Nous vivons en Normandie. Généralement, nous prenons simplement un manteau épais ou apportons un parapluie.
Est-ce un entraînement cardio ?
Non, Il s’agit d’une marche lente à modérée, pas une course ou une marche rapide. Il n’y a rien d’épuisant physiquement dans la séance.
Travaillez-vous en ligne ?
Oui, c’est le cas, le mardi et le samedi. Les séances de thérapie en ligne sont menées via une plateforme Zoom / Skype. J’exerce en cabinet à Caen, le lundi et le mercredi.
Lieux ?
99% des sessions se font à Caen ou aux alentours. Cependant, j’ai quelques préférences pour la forêt d’Hérouville, le parc du Biez (2 km ou 5km) et les voies vertes, le long de l’ornes voire le long de la manche. Si jamais vous avez un endroit qui vous inspire plus, n’hésitez pas à l’évoquer lors de notre première rencontre.
Quels sont les bienfaits?
En plus de ses bénéfices sur le plan physique, la marche dans la nature présente de nombreux intérêts pour notre psychisme :
- Focus sur soi plus facile
- Améliorant la réflexion active, l’introspection, l’expression et la régulation des émotions
- Apaisement des ruminations et des pensées négatives
- Stimule la créativité et favorise l’émergence d’idées nouvelles
- Libération progressivement des tensions (physiques et psychiques) accumulées
- Amélioration de la mémoire ainsi que la concentration, en milieu naturel grâce à l’oxygénation du cerveau
- Diminution du taux de cortisol (hormone du stress)
- Augmentation de la production d’endorphine (hormone du bien-être) et de de sérotonine (hormone du sommeil)
- Amélioration du système immunitaire
Le saviez-vous ?
En 2015, Grégory Bratman et al., se sont demandés pourquoi un environnement naturel protège de la dépression et des troubles anxieux. Ils ont montré qu’une marche d’1h30 dans la nature conduit à une baisse d’activité du cortex préfrontal ventromédian, zone cérébrale associée à la réflexion et à la focalisation sur soi et donc aux ruminations négatives omniprésentes chez les personnes qui traversent un épisode dépressif.
Les chercheurs ont procédé à une évaluation de l’état dépressif des sujets grâce à des questionnaires psychologiques. Ils ont confirmé qu’au niveau clinique les ruminations diminuaient après cette balade.
Être en relation avec des environnements naturels entraîne une diminution du stress (mesurable notamment, par un ralentissement de la fréquence cardiaque et une réduction de la pression artérielle). En effet, la simple exposition à un paysage naturel sur une photographie ou par la fenêtre apaise et suscite un sentiment de bien-être là où les scènes urbaines activent les zones cérébrales de l’anxiété. (Kaplan R., 1993).